Rien ne se passe plus maintenant en catimini entre Jules Alingete, l’inspecteur général des finances et Tony mwaba, le ministre de l’enseignement primaire, secondaire et technique. Tout est désormais plus clair que même un enfant pourrait reconnaître le conflit ayant pris corps entre les deux personnalités.
C’est la guerre froide qui régnait jusqu’à lundi 23 mai, parce que tout semblait un tout petit peu masqué. Le flic financier, de son côté, cherchait à tout prix à se faire passer pour un saint qui n’attaque que pour le bien de la République. D’ailleurs, il insiste à maintes reprises à la presse, question de laver ses mains, qu’il n’a aucun problème personnel avec qui que ce soit et que toutes les patrouilles financières sont faites par ses subalternes, pour ne pas dire ses collaborateurs inspecteurs des finances, dont il n’a que la signature finale.
Un tweet du ministre Tony Mwaba vient rallumer encore le feu dans la soirée du lundi 23 mai. Ce dernier accuse une fois de plus l’IGF de tenir des réunions « en catimini avec les syndicats non en règle pour déranger l’EPST et le travail abattu ». « C’est servir Dieu en dehors de sa volonté », écrit Tony Mwaba qui dit s’apprêter afin des brandir « le rapport officiel de toute accusation à qui de droit avec preuves à l’appui ».
De quel dossier s’agit-il cette fois ?
Entre Jules et Tony Mwaba, on passe chaque fois d’un dossier à un autre. Dans un passé récent, les deux hommes ont été opposés notamment dans les affaires telles que Veridos, tournois panafricain, paiement des intervenants du TENAFEP.
Ces dossiers naissent et disparaissent comme dans un jeu de carte sans aucune intervention sérieuse de la justice pour y mettre fin.
Dans le dossier de détournement des fonds de TENAFEP, par exemple, le ministre de l’EPST avait clair appelé l’inspecteur général des finances à ne pas se faire utiliser dans ses patrouilles financières pour régler les comptes aux gens.
Faudra-t-il parler d’un acharnement ou d’un règlement de compte au regard d’autant de dossiers ? Difficile d’en déduire ainsi. Cependant, L’hypothèse d’un règlement de compte ne peut pas être écartée surtout avec la récurrence des accusations. Mais comment allons-nous le savoir si la justice nous laisse gober les justifications de l’un ou de l’autre sans intervention sérieuse ? L’autorité compétente est appelée à se pencher sérieusement sur cette affaire afin d’éclairer l’opinion. Dans un pays qui prône l’état de droit, le contrôle doit s’appliquer dans les deux camps.
La guerre froide ALINGETE-MWABA prend une autre allure et tend à s’éclater !
Tshokuta ben André