Le ministre des hydrocarbures, Didier Budimbu a lancé des appels d’offres pour l’exploitation de 16 blocs pétroliers sur les 32 que compte le pays.
Ces appels d’offres, qui vont du 28 au 29 juillet prochain, constituent la première phase concernant les 16 blocs dont 13 sur terre et trois en mer. Mais les Congolais sont déjà divisés sur l’exploitation de ces blocs dans les aires naturelles protégées comme le parc des Virunga dans l’est du pays.
Parce que nous sommes l’un des pays riche en pétrole et gaz au monde, avec 3 bassins sédimentaires parmis les plus vastes avec des superficies autour de 6000 km², 50.200 Km2 et 800.000 Km2, explique le service de communication du ministère des hydrocarbures.
Et d’ajouter : La RDC contient des ressources pétrolières estimées autour de 22 milliards de barils de pétrole et 66 milliards de mettre cube de gaz méthane dans le lac Kivu, capable de placer le pays au premier plan de grand producteurs de pétrole et du gaz dans un environnement d’exploitation unique.
Pour Lucain Kasongo, député national, “le pays gagnerait plus en les exploitant qu’en les conservant non exploités”.
Qu’est-ce qui est plus profitable à la République démocratique du Congo ? Est-ce que c’est la conservation de la nature dans son état ou bien on conserve la nature d’un côté et l’exploitation du pétrole de l’autre côté ? Aujourd’hui, en Afrique, les pays qui sont suffisamment avancés ne sont pas les pays qui exploitent le cuivre et le diamant. Ce sont les pays qui exploitent le pétrole, assure ce député.
Plusieurs sources affirment que certains blocs à exploiter se trouvent dans le parc national des Virunga, une zone naturelle protégée située dans la province du Nord-Kivu.
S. Tenplar Ngwadi