Le président de la RDC a déféré ce samedi 10 Décembre, à l’une de ses obligations constitutionnelles, celle de présenter la situation générale du pays, au cours d’une allocution sur l’état de la nation, devant le parlement congolais réuni en congrès.
Félix Tshisekedi qui n’a pas négligé le contexte actuel des choses au pays, a réservé dans son monologue une bonne partie consacrée à la situation sécuritaire sur l’ensemble du territoire congolais, avec un accent particulier sur l’est dont il prend en aversion son voisin le Rwanda.
Le chef de l’état congolais qui avait un sermon de plus de 2 heures a devant son peuple, dénoncé à nouveau « les velléités expansionnistes du Rwanda », dont il accuse de mener « une agression lâche contre la RDC sous couvert du M23 ».
Félix Tshisekedi qui promet toujours une réponse à cette attaque, a rassuré aux siens que ça ne prendra plus beaucoup de temps.
Revenant sur l’état de siège en vigueur depuis le 3 mai 2021 au Nord-Kivu et en l’Ituri, Le président Tshisekedi envisagé une évaluation ou soit la requalification de la mesure, sûrement à cause des faiblesses sur l’efficacité.
Il a , à cet effet annoncé la tenue prochaine d’une table ronde qui devra se pencher surce régime sécuritaire exceptionnel.
S’exprimant autour du processus électoral déjà en cours au pays, le président de la République a été objectivement clair en lâchant que « L’année 2023 sera essentiellement électorale avec l’organisation des scrutins multiples et à tous les niveaux, sur la base du calendrier publié par la Commission électorale nationale indépendante le 26 novembre 2022 ».
Félix Tshisekedi qui reconnaît le caractère obligatoire des échéances électorales pour la consolidation de ce qu’il qualifie d’une << jeune démocratie>> au Congo-Kinshasa, ne veut surtout pas tomber dans le piège du report, en se servant des multiples défis sécuritaires auxquels le pays est confronté, il précise par ailleurs que les élections de 2023 sont à 100% financées par la RDC.
Par Jean-Jacques LUKULA