C’est dans le cadre de son séjour à paris que, le Ministre de la communication et des médias, Monsieur MUYAYA KATEMBWE Patrick a accordé une interview à la Radio France Internationale, RFI Afrique, avec Christophe BOISBOUVIER sur la situation actuelle du pays. Cela était question pour le porte-parole du gouvernement, Patrick MUYAYA d’émettre quelques point de vus sur les questions relatives à la nation, dont posé par Christophe, dans cet entretien.
Les questions posées ont été axés sur la sécurité dans l’Est du pays, suite à l’incursion du M23; aussi de la tenue des élections, si et seulement si le calendrier électoral sera respecté; il y a eu également une question portant sur le bilan du président de la République, pour son mandat; enfin sur le rapport du Congo Hold Up, une enquête qui incrimine le clan KABILA pour des actes des malversations financières commises.
A toutes ces questions, ses réponses étaient comme telles :
- Pour la question sur l’incursion du M23 dans le Rutsuru: « Il y a eu incursion des militaires M23, et c’est la deuxième fois, aussi c’est la même méthode. On connait plus au moins la proximité qui a toujours caractérisé ces forces rebelles avec les pays dont vous parlez. Evidemment, si les militaires en parlent, sûrement qu’il y a des éléments des terrains qui peuvent la tester ; mais aujourd’hui nous ne voulons pas nous focaliser sur ces choses par ce que, nous pensons que le temps est venu de construire une relation de paix dans la sous-région. Et depuis l’arrivée du président de la république aux responsabilités, vous avez senti qu’il y a cette volonté d’ouverture avec tous nos pays voisins. Et donc, il y a des mécanismes, il y a des voies diplomatiques qui seront utilisés pour clarifier tout ça. On va aller dans ces rhétoriques ».
- Pour le respect du calendrier électorale, a la question de savoir si le chef de l’état prévoit un glissement de son mandat présidentiel : « ceci serait de la pure rumeur, tous ce que nous faisons, nous les faisons avec un deadline. Le président de la république est un démocrate bien connu et vous connaissez de quel parti politique il vient. Nous tous, nous tenons à ce que ces élections se tiennent dans les délais pour permettre aux congolais d’exprimer leurs voix librement et de choisir le président qu’ils souhaitent, comme le prévoit le calendrier électorale ».
- Par rapport à l’opinion tant nationale qu’internationale sur le bilan du président de la république: « ça ne nous inquiète pas du tout d’autant plus que un sondage ; c’est la photographie du moment. Le même sondage dit aussi que personne dans la classe politique ne tire véritablement profit de ce contexte ; et nous, nous pensons depuis l’arrivé au pouvoir du président TSHISEKEDI, que, nous allons apporter des solutions. Exemple : Aujourd’hui la gratuité est effective, plus de quatre millions d’enfants ont repris l’école ; nous parlerons bientôt de la couverture santé universelle, pour permettre à des millions de congolais d’avoir accès à des systèmes de santé; Tous ceux-là dans un contexte économique assez difficile. Nous faisons des progrès et nous pensons que le moment venu, les congolais sauront quel choix il faudra faire ».
- La réaction sur les questions posée par rapport aux révélations de Congo Hold-up : « D’abord nous, on n’a pas été surpris parce que, la question qui avait fait l’objet de cette enquête est une question qui avait déjà été abordé précédemment. Et la banque en l’occurrence, la BGFI qui avait été épinglé, justement pour ces pratiques avait eu le temps de faire les nettoyages notamment, en mettant de côté tout ce qui était de près ou de loin lié au concerné par ce qui a été dit au centre de cette enquête. Je crois que le ministre de la justice avait demandé l’ouverture d’une information judiciaire qui suit son cours, pour voir dans quelle mesure établir des responsabilités là où il faut les établir, pour que les conséquences puissent être tirés. Mais ici, il faut rappeler que, la lutte contre la corruption, pour le président TSHISEKEDI, c’est un pilier. Ça veut dire que : ce sont des choses qui se sont passés, il y a plusieurs années, mais depuis, vous avez vu que, l’inspection générale des finances a été remise au centre des débats et que régulièrement, l’IGF fait des rapports, épingle certains autorités. Mais tout ça là, ça sert des pédagogies, ça sert des gardes-fou pour prévenir tout type d’initiative qui va faire perdre des ressources ou de l’argent au trésor public ».
Natacha BOYATA