La République démocratique du Congo fait face à un manque de kérosène sans précédent. Des vols annulés ou retardés, des avions cloués au sol, bref la situation devient inquiétante aussi à l’aéroport International de Ndjili, dans la capitale Kinshasa que dans les provinces.
Face à cette perturbation du trafic aérien, l’ancien directeur général de l’OGFREM, Patient Sayiba Ntambwe s’en prend aux autorités congolaises qui, d’après lui, ont soumis l’industrie du transport aérien et le tourisme à rude épreuve par leur manque » de planification et d’anticipation ».
« Plus de 2 semaines de pénurie de jet A 1, réduction des fréquences des vols nationaux et internationaux, annulations intempestives des vols nationaux, voyageurs ayant acheté leurs billets soumis aux programmes aléatoires des compagnies aériennes; bref l’industrie de transport aérien et partant celle de tourisme soumises à rude épreuve », a-t-il dit sur les réseaux sociaux et d’ajouter : « Chers « Warriors » (membres du gouvernement), est-ce nécessaire de vous rappeler que la planification et l’anticipation sont la clé de voûte de la gestion de la cité? Réveillez-vous !»
Par ailleurs, l’entreprise congolaise experte en logistique pétrolière, SEP Congo dit avoir pourtant donné l’alerte et attend recevoir du carburant pour alimenter à hauteur de la demande les compagnies d’aviation. Le prochain stock ne pourrait arriver par bateau qu’autour du 15 septembre prochain. Dans l’entre temps, la situation demeure critique sur toute l’étendue du territoire national.
Tshokuta ben André