C’est par un speech aux allures cinématographiques que le Chef de l’Etat congolais Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo a choisi de s’adresser à la nation pour exprimer son espoir d’un Congo grand et meilleur.
15 fois, il répète « changement » dans différents emplois.
Le développement du pays ne peut être possible que si chacun prend la responsabilité de changer, les dirigeants en premier.
« Les défis de notre pays sont immenses, les problèmes sont multiples. Mais, il n’est pas impossible d’y remédier et de commencer ainsi à changer les choses, à changer notre mode de vie en société.
Il a commencé « à travailler avec les moyens à notre disposition (…), pour ne pas croiser les bras en spectateur passif » de la misère du peuple « parce que quand on veut changer les choses, on n’attend pas de réunir toutes les meilleures conditions ».
Du vaste programme de 100 jours (qui ne va pas résoudre tous les problèmes), il était question d’un début de solution aux problèmes nationaux. Et c’est une preuve que par « notre volonté, seuls, nous pouvons trouver des solutions à nos propres problèmes. Et surtout, apporter des changements positifs à notre cher pays. »
Mais, le grand changement n’est « possible que si chacun de nous tous (congolaise et congolais) adoptent la même attitude responsable face aux problèmes et défis qui sont (le sien) les nôtres. »
Tous, « nous devons changer et incarner le changement partout où nous sommes pour que le pays évolue. »
Toute action, grande ou petite, est importante pour atteindre l’objectif « Le changement », dit FATSHI.
Le premier signe visible du changement est dans le comportement et la compétence de ceux qui sont responsables de la gestion de la chose publique.
Il est question de de servir exclusivement les congolaises et congolais « sachant désormais pour le changement de notre pays ».
« Je rêve d’un Congo meilleur. Nous avons le devoir de construire un Congo meilleur où tous les enfants, filles et garçons, ont droit à l’éducation, à la santé. Un Congo où aucun enfant ne dort dans la rue, ni ne meurt de faim ».
Toute personne, « orpheline, veuve, vulnérable ou vivant avec handicap, est accompagnée par les institutions de l’Etat ».
Nous devons construire un « Congo débarrassé de la haine et du tribalisme. »
Bâtir un Congo où il n’y a qu’un « seul camp, le camp des congolais unis et fiers de notre riche diversité. Un Congo de changement de mentalités, nous avons le devoir de porter notre grand rêve et de redonner de la grandeur à notre pays. De bâtir un Congo débout et digne, un Congo des travailleurs responsables, vigilants et gardiens de nos lois ».
Ce grand Congo rêvé est « possible si nous acceptons de changer dès à présent ».
Un discours prononcé avec un ton vif et serein pour redonner plus d’espoir à tout un peuple.
Julie MUADI