Il pèse sur les épaules de l’ancien premier ministre Matata Ponyo Mapon, le détournement d’environ 205.000.000 $ USD sur le 285.000.000 $ USD débloqués des comptes du trésor public congolais au profit de la réalisation du projet Bokanga-Lonzo, selon le rapport rendu par l’IGF dans le dossier lié au parc agro-industriel se trouvant à plus ou moins 200Km à l’est de la ville province de Kinshasa qui, était l’un des projets essentiels durant le régime de l’ancien Président de la république Joseph Kabila, entre 2012 et 2016.
Malheureusement, faute d’aboutissement dudit projet Bukanga-Lonzo, l’ancien premier ministre Matata Ponyo Mapon, devenu sénateur de l’actuelle législature s’est retrouvé derrière les barreaux pour faits de détournement des fonds décaissés pour la cause, ensemble avec les autres personnes impliquées dans le dossier.
C’est dans ce cadre qu’en date du 15 novembre 2021, la Cour constitutionnelle saisit par voie du parquet général près cette cour s’est déclarée incompétente à juger l’ancien premier ministre Matata Ponyo Mapon, dont les immunités restent encore levées par le sénat, alors que selon certains tenants des sciences juridiques, qu’il y avait lieu d’éclairer toute une république qui n’attendait que voir les sanctions tombées contre les présumés auteurs du détournement des fonds alloués pour ce projet.
Pour contourner l’examen de fond du litige dudit dossier, plusieurs Leaders d’opinions publique estiment que, le premier ministre Matata Ponyo Mapon aurait plutôt préféré se jeter dans un lac politique remplis d’amphibiens, espérant obtenir une couverture d’alliés politiques tout en se faisant investir par un parti politique, dénommé : Leadership gouvernance « LGD », qui serait fruit de sa création politique, et en étant lui-même comme candidat président de la république pour les prochaines échéances électorales de 2023.
A cet effet, nous avons approché un des leaders d’opinions, Me Leader KINGONZI, président du groupement politique : MILELO YA MBOKA, pour une analyse de ce fait.
Dans ses propos, Me Leader estime que derrière cette scène de création d’un parti politique, une intention manifeste camouflée de ce dernier pour pouvoir s’extirper de la procédure judiciaire enclenchée contre lui, afin de soutenir à la face du monde l’argumentation selon laquelle, il serait victime d’un procès éventuel à condamnation politique pour empêcher la justice congolaise d’instruire le dossier sur le détournement des fonds alloués pour le projet Bukanga+Lonzo, et d’établir les responsabilités de toutes les personnes impliquées dans ce flou béant à horizon obscur.
La population congolaise n’a besoin que de la vérité dans ce dossier a dit-il dans ses mots.
À suivre…
La rédaction