Tout en se rappelant de l’histoire du Congo, Maître Leader Kingonzi Joachiem, Président national de Milelo Ya Mboka tient à rappeler à ses concitoyens qu’entre 1884 – 1885, la conférence de Berlin officialisa le partage de l’Afrique entre les différentes puissances coloniales, où le Roi Léopold II s’est vu attribué un territoire qu’il nomma en 1885 l’État Indépendant du Congo, qui était sa propriété privée, et avec forme de l’État : l’Union personnelle, dans les unions d’États, car il gérait au même moment le royaume de Belgique.
Que suite à plusieurs pressions, qu’une année avant sa mort, le 15 novembre 1908, le céda à la Belgique et fît passé le Congo de l’Union personnelle à l’Union réelle comme forme de l’État, avec le même Roi, autorité suprême, afin que la Belgique dispose dorénavant du Congo-Belge ; et que, c’est après 80 ans grâce aux efforts et sacrifices de nos pères fondateurs qu’un certain 30 juin 1960 que le Congo obtint l’indépendance. Mais aujourd’hui, on s’interroge tous sur cette venue, son impacte et sa nature !
Lorsque le Roi et la Reine se font accompagner de quelques officiels belges les plus influents, de surcroît du gouvernement belges, c’est là que l’on se pose la question si politiquement la RDC demeure encore une propriété privée ou personnelle de la couronne belge, au regard de l’accueil leur offert, et en même temps si la RDC demeure toujours sous l’appendice décisionnelle du gouvernement belges pour autant qu’il y a 2 groupes d’autorités en visite.
Bien que Milelo Ya Mboka se met à croire qu’avec les périples diplomatiques enclenchés par le Président de la République Félix Antoine TSHISEKEDI tendant à réouvrir la République Démocratique du Congo du sphère de la communauté internationale et de redorer son image dans le concert des nation, il convient pour cette communauté internationale d’être sincères avec les intérêts des congolais. Et pour le Roi Philippe en visite au pays, de reconnaitre l’agression dont la RDC est victime, et aussi, de s’engager vers la voie de son indépendance définitive, tel que renseigne les dispositions de l’article 1 de la constitution du 18 février 2006.
Par le groupement politique MILELO YA MBOKA
La rédaction