Lundi 25 et mardi 26 juillet, la population de Goma et Butembo ont manifesté pour exiger le retrait de la MONUSCO du territoire congolais.
Les manifestations ont malheureusement entraîné des décès et du côté des manifestants et du côté des casques bleus.
L’organisation des nations unies (ONU) a, quant à ce, émis un communiqué mercredi 27 juillet pour condamner avec les termes « les plus fermes » l’escalade des manifestations violentes contre la MONUSCO au Nord-Kivu, dans l’Est de la République Démocratique du Congo.
Ces attaques, ont-ils affirmé, pourraient constituer des crimes de guerre. Ainsi, ils appellent au gouvernement congolais d’amorcer les enquêtes rigoureuses et d’élucider les différentes responsabilités.
« Ils ont souligné que les attaques délibérées visant les soldats de la paix peuvent constituer des crimes de guerre au regard du droit international. Ils ont appelé les autorités congolaises à enquêter rapidement sur ces attaques et à traduire les auteurs en justice (…) », a-t-on lu dans le communiqué.
Dans la même perspective, les membres du Conseil de sécurité ont appelé au calme et au dialogue afin de résoudre les tensions actuelles et d’assurer la protection des civils. « Ils ont encouragé la poursuite des efforts du gouvernement congolais pour rétablir l’ordre public ainsi que pour mener des enquêtes sur les causes sous-jacentes des tensions actuelles et pour garantir l’obligation de rendre des comptes », ajoute la note du conseil de sécurité de l’ONU.
Tshokuta ben. André