Le président de la chambre haute du Parlement, Alexis Thambwe Mwamba a ouvert la session ordinaire de mars 2020 du Sénat, au cours d’une cérémonie qu’il a présidée lundi au Palais du peuple.
Il a, à cette occasion, relevé quelques questions qui font la une de l’actualité dans le pays.
Sur le plan politique, Alexis Thambwe Mwamba a exhorté, les acteurs politiques congolais à plus de sérénité dans leurs discours en vue du maintien d’un équilibre des institutions de la République encore fragiles, après l’alternance pacifique et passation des pouvoirs civilisée à la tête de l’État.
Cette alternance, a-t-il dit, a engendré un certain équilibre fragile susceptible de s’effondrer, au regard de la remise en question, par certains opérateurs politiques qui retardent la mise en place des organes de gestion de l’État. « Ce type de discours risque d’allumer le feu dont il faudrait beaucoup de moyens pour l’éteindre. Tout dérapage peut donner naissance à un chaos », a-t-il précisé, soulignant que « nos discours de haine seront une occasion de détruire le pays de Lumumba, de Kimbangu, de Laurent Désiré Kabila ».
Pour lui, la bonne marche des institutions est capitale et fondement de développement.
Chaque institution est donc appelée à travailler dans les limites de la constitution et des lois du pays, socle de la Nation.
Parlant de la caisse nationale de péréquation, le président du Sénat a invité ses collègues à se mobiliser pour que les tranches trimestrielles soient effectivement libérées, afin d’assurer le développement des provinces.
Il a affirmé qu’une fois opérationnelle, la caisse nationale de péréquation se situera dans le cadre de la défense des intérêts des populations. « J’inviterai le ministre des finances au Sénat pour donner des assurances sur le plan de trésorerie », a insisté le speaker de la chambre haute du Parlement.
Rédaction