Le Président de l’Autorité palestinienne, Mahmoud Abbas, était attendu mardi à New York, ont rapporté des médias étrangers. Selon ces sources, le but de cette visite est de rassembler un soutien quasi unanime contre la « vision » de l’administration Trump pour une paix israélo-palestinienne. Lundi soir, lors d’un revirement de situation surprise, les Palestiniens ont annoncé qu’ils renonceraient au vote, faute d’appui international suffisant, « pour ne pas s’humilier ».
Mais selon Saeb Erekat, le célèbre négociateur des Accords d’Oslo, ces rumeurs sont infondées. En tout cas, la venue de Mahmoud Abbas à l’ONU n’est pas remise en cause. Le Président de l’Autorité palestinienne y tient, il s’adressera à l’Assemblée générale des Nations unies pour qu’une conférence internationale facilite des négociations entre égaux avec Israël. C’est en tout cas le début d’une offensive diplomatique dans laquelle Mahmoud Abbas n’a toujours pas perdu espoir.
Il avait déjà constaté la sidération du plan Trump sur ses alliés européens qui l’ont repoussé, mais sans éclats, attendant de voir son plan d’attaque. Signe de la gravité de la situation, le dévoilement de ce plan avait également forcé les factions palestiniennes à s’unir, même à court terme. Mais le premier succès formel de Mahmoud Abbas, affirment des sources généralement bien informées, c’était au Caire quand la Ligue arabe a rejeté le fameux plan de paix.
Rédaction