Le Haut-Commissariat des Nations Unies pour les réfugiés (HCR) demande une protection accrue pour les travailleurs humanitaires au Soudan du Sud, après que des hommes armés ont pris pour cible une organisation humanitaire internationale, ont rapporté mercredi des agences internationale de presse citant une déclaration mardi de Babar Baloch, porte-parole du HCR, dans un point de presse à Genève. Selon l’agence onusienne, l’attaque s’est produite dimanche dernier lorsque des hommes armés sont entrés par effraction dans le complexe d’une ONG à Bunj, une ville du comté de Maban dans le Haut-Nil. Ils ont ensuite sévèrement agressé le personnel de l’ONG et volé leurs possessions.
Le HCR condamne fermement cet acte insensé contre « les travailleurs humanitaires présents pour améliorer la vie des réfugiés et des ressortissants vulnérables du Soudan du Sud ». Le plus jeune pays du monde demeure l’un des endroits les plus violents au monde. « Il devient très difficile d’assurer la protection et la sécurité des travailleurs humanitaires au Soudan du Sud. Cela entrave en permanence l’action humanitaire au bénéfice de personnes parmi les plus désespérées de la planète », a souligné M. Baloch. Le HCR appelle à un plus grand respect du droit international humanitaire et des droits de l’homme afin de protéger les civils et les travailleurs humanitaires contre la violence.
Rédaction