Le gouverneur Jean Bamanisa Saidi a, révélé la problématique liée à la situation sécuritaire et humanitaire en Ituri, au cours d’un point de presse tenu dernièrement dans son cabinet.
Le gouverneur Jean Bamanisa Saidi a retracé la genèse de la situation sécuritaire en Ituri remontant de 2017, avec quelques peu d’accalmie en 2018 et 2019. Il a rappelé les discussions entamées à travers les différents dialogues intracommunautaires et le déploiement des forces sécuritaires sur le terrain dont les opérations se poursuivent pour la traque des criminels et leurs complices, à la base des tensions dans la région. La CODECO est un mouvement mystico-religieux sans objectif, caractérisé par un fanatisme terrible et qui s’est étendu dans le territoire de Mahagi où le mélange des bandits et des milices troublent la quiétude la population par des pillages, des tueries et des incendiés des maisons d’habitations, a-t-il souligné. « Nous devons tous les arrêter pour que la population de la province face un bloc pour ne regarder que nos objectifs en vue de créer les richesses, a révélé le chef de l’exécutif, avant de soutenir que la CODECO n’est plus structurée.
Il s’est penché sur plusieurs autres aspects de la vie de la province notamment la perturbation climatique sur l’agriculture, l’état actuel de la SOKIMO embourbé dans le système de sous-traitance, le problème de l’entretien des RN 27 et RN4 dont les fonds devraient parvenir du FONER et oblige quelquefois l’intervention du gouvernement provincial avec ses petits moyens. Quant au réaménagement de l’équipe gouvernementale, Jean Bamanisa Saidi a jugé bon d’ajouter le ministère de l’Intérieur et Sécurité qui était jusque-là, attribué au vice-gouverneur et celui des Mines, au nouveau ministre qui a remplacé Bedidjo. Il a invité les médias à contribuer efficacement dans l’édification de la province, avant de décrier les agendas cachés de certains politiciens qui ne veulent pas que les choses marchent dans l’intérêt de la promotion du bien-être de la population.
Rédaction