Le président sortant du Togo Faure Gnassingbé est proclamé par la Cour constitutionnelle, vainqueur de l’élection présidentielle avec 70,78% des suffrages exprimés au premier tour du 22 février dernier, ont rapporté mercredi les médias internationaux.
Cela « marque l’aboutissement d’un processus électoral démocratique, libre, inclusif et transparent », a commenté sur sa page Facebook M. Gnassingbé peu après la proclamation des résultats définitifs.
« Au-delà de l’expression de ma gratitude pour la confiance renouvelée, je tiens à vous dire mon admiration pour la maturité politique et démocratique dont vous avez massivement fait montre », a-t-il ajouté.
Pour ces sources, le score de Faure Gnassingbé, candidat de l’Union pour la République (UNIR) est en-dessous des résultats provisoires proclamés le 23 février par la Commission électorale nationale indépendante (CENI). La Cour constitutionnelle a expliqué que certains votes n’avaient pas été comptabilisés et qu’elle avait procédé à un redressement des suffrages.
Ses principaux rivaux, ajoutent ces sources, l’ancien Premier ministre Messan Agbeyomé Kodjo, candidat du Mouvement patriotique pour la démocratie et le développement (MPDD), en a obtenu 19,46%, et 4,68% pour l’ancien chef de file de l’opposition Jean-Pierre Fabre de l’Alliance nationale pour le changement (ANC).
On rappelle à ce sujet que M. Gnassingbé avait été crédité de 72,36%, contre 18,37% pour M. Kodjo, selon les résultats de la CENI. Ces médias affirment en outre que le président sortant affrontait dans les urnes six concurrents issus tous de l’opposition du pays. Il a obtenu 1.760.309 sur les 2.486.876 de suffrages exprimés, tandis que la participation a été de 3.449.989 votants sur 3.738.786 électeurs inscrits sur le fichier électoral. Arrivé au pouvoir en 2005, M. Gnassingbé avait été réélu en 2010 avec 60,9% des suffrages, puis 58,77% en 2015, ont fait remarquer des observateurs locaux.
Rédaction