Junior Ilunga Makabu avait prédit lors de la conférence de presse que la ceinture est à Kinshasa et qu’elle va rester à Kinshasa. « Oui, j’avais dit ça en conférence de presse. Je suis croyant, et après avoir perdu cette ceinture en 2016 devant les Anglais, je savais que cette fois c’était mon heure. J’ai tout fait et ce n’est pas donné à n’importe qui car, j’ai vu des boxeurs qui ont combattu et qui ont perdu au championnat du monde sans jamais gagner ce titre par la suite. Mais la grâce de Dieu m’a permis d’accomplir ma mission », a-t-il déclaré à Rfi.fr en réponse à la question : « Vous aviez dit : la ceinture est à Kinshasa, elle restera à Kinshasa ». Au sujet des moments de flottement lors de ce combat, le nouveau champion du monde WBC (World boxing council) a dit : « Le combat était bien préparé techniquement. La date du combat a été changée trois fois. Techniquement, j’étais surentrainé. Deuxièmement, j’étais face à un adversaire qui n’a jamais perdu et il m’a fallu combattre intelligemment avec toute mon expérience pour gagner. Il n’avait jamais fait douze rounds et je devais l’emmener vers cette direction pour remporter la victoire. Je savais que je devais être champion du monde. Je me suis préparé pour douze rounds et, je savais qu’au bout de ces douze rounds, j’allais gagner. Je n’ai jamais combattu quelqu’un qui a résisté devant moi, tous ceux que je combats doivent toucher le sol. Mon adversaire a touché le sol deux fois, je lui ai cassé le nez, j’ai fait mon boulot. »
Il a terminé sa déclaration en remerciant le Président de la République et le président de la Fédération congolaise de boxe (FCB), Ferdinand Ilunga Luyoyo : « Je sais que j’ai fait un combat un peu difficile. Je suis content de pouvoir accomplir ce à quoi je pensais depuis des années, chez moi, au pays. Je suis content de pouvoir m’exprimer et de remercier tout d’abord le Président de la République pour avoir accepté que ce championnat se passe ici chez nous. Je profite également de l’occasion pour dire merci au général Luyoyo qui est mon promoteur et le président de la Fédération. Je ne peux pas oublier l’homme qui a travaillé dur tout au long de ma carrière Tarik Saadi (son manager, ndlr), qui m’a aidé à accomplir ma mission. Je suis en joie car j’ai écrit une histoire qui n’a jamais existé en République démocratique du Congo».
Rédaction