Le ministre de l’Intérieur, sécurité et affaires coutumières au Kasaï Oriental, Henri-Patrick Matete Mpanya qui répondait mercredi après-midi au siège de l’Assemblée provinciale, à une question d’actualité sur le cas d’insécurité enregistré le 16 octobre dans la localité minière de Mibale Kanyenge, secteur de Mukumbi en territoire de Lupatapata, a indiqué qu’il est dû à l’éclatement en deux, du groupement de Bakwa Nsumpi.
Selon le ministre, cet éclatement en deux groupements autonomes depuis avril dernier sur instruction de l’ancien gouverneur de province, avec la présence nombreuse des immigrants de la chefferie de Bakwa Mulumba en territoire de Ngandajika, crée une vive tension parmi les populations des deux entités très riches en diamant.
Matete Mpanya a évoqué d’autres facteurs ayant contribué à cette insécurité dans cette partie de la province du Kasaï Oriental dont la multiplication des conflits coutumiers dans le but d’exploiter les carrés miniers, ainsi que l’irrégularité dans le processus de désignation des nouvelles autorités coutumières par les notables membres des familles régnantes.
Le bilan de ces affrontements ne signale aucune perte en vie humaine, mais de 79 cases incendiées de part et d’autre. Pour mettre fin à cette crise, le ministre de l’Intérieur propose la stabilisation du processus de désignation des chefs traditionnels dans le respect des us et coutumes de chaque famille régnante.
La séance plénière était conduite par M. Yves Mwamba Kadima, président de l’Assemblée provinciale.
Rédaction