Lors de leur rencontre avec le premier ministre, Sylvestre Ilunga Ilunkamba ce vendredi 9 août, dans le cadre des consultations pour la formation du gouvernement, les confessions religieuses ont été claires au sujet des personnalités congolaises sous sanctions de l’UE et des USA.
« Quand les confessions religieuses recommandent les personnes intègres, je crois c’est ça aussi les conséquences. Et le premier ministre a recommandé à ceux qui font la proposition des noms de ne pas mettre dans la liste les gens qui sont sous sanctions parce qu’on a de doute sur eux. Nous ne les jugeons pas à notre niveau, nous n’avons pas fait des enquêtes pour savoir ce qui s’est passé, mais nous au niveau des confessions religieuses nous nous limitons à la recommandation des personnes intègres », a déclaré l’abbé Donatien Nshole, secrétaire général de la CENCO, qui parlait au nom des confessions religieuses.
Dans son fil conducteur, Sylvestre Ilunga a posé certains critères pour être ministrable dans son gouvernement notamment « ne pas faire l’objet des condamnations judiciaires fermes en RDC ou à l’étranger ». Cependant, il n’a pas évoqué les sanctions de l’UE ou des USA, comme critérium.
15 personnalités congolaises sont sous le coup des sanctions européennes depuis le mois de mai 2017 jusqu’à ce jour. Elles sont accusées par l’Union européenne (UE) de violation des droits de l’homme en République démocratique du Congo. Parmi ces personnalités, il y a Kalev Mutond, l’ancien chef du service de renseignement, Ramazani Shadari, le secrétaire permanent du PPRD (Parti du Peuple pour la Reconstruction et la Démocratie), Evariste Boshab, actuellement sénateur pour le compte de la province du Kasaï, Lambert Mende, ancien porte-parole du gouvernement.
La Rédaction