En marge du débat général sur la loi électorale à l’assemblée nationale le vendredi 22 avril 2022, un groupe d’individus se présentant comme militants du parti politique ECIDÉ a manifesté devant le palais du peuple avec des armes blanches.
Cette manifestation ayant troublé l’ordre public, le commissariat provincial de la police ville de Kinshasa est intervenu pour rétablir l’ordre et protéger les paisibles citoyens qui ont fait l’objet des menaces et agressions de la part des manifestants.
Après cette opération de maintien de l’ordre public, plusieurs images ont circulé dans les réseaux sociaux montrant des hommes en uniforme brutalisant des manifestants en fuite.
Le commissaire provincial de la police condamne fermement ces actes de brutalité si les images partagées dans les réseaux sociaux sont d’actualité.
Par ailleurs, une enquête a été ouverte pour :
- Authentifier les images qui montrent les bavures policières,
- Établir les responsabilités des ces actes répréhensibles,
- Sanctionner le commandant de l’opération, les officiers et les policiers qui seraient auteurs des actes de brutalité contre les manifestants.
Néanmoins, la police dément catégoriquement l’information mensongère distillée dans les réseaux sociaux par le secrétaire général de l’ECIDÉ, selon laquelle un militant de ce parti politique répondant au nom de Cédric MANGUNGU a été touché par balle à la cheville sur ordre d’un officier de la police.
Contrairement à ce qu’a affirmé le secrétaire général de l’ECIDÉ, l’infortuné a plutôt connu un accident de moto plusieurs jours avant la manifestation du 22 avril. Visiblement, le secrétaire général de l’ECIDÉ a publié la photo de Cédric MANGUNGU avec la cheville droite cassée dans le but de ternir l’image de la police nationale congolaise.
Fait à Kinshasa, le 23 avril 2022
Le Commissaire provincial et commandant ville
KASONGO KITENGE Sylvano, Commissaire divisionnaire adjoint
La Rédaction