La ministre d’État, ministre des Affaires étrangères, Mme Marie Tumba Nzeza, a exprimé la nécessité d’une collaboration entre son ministère et le Sénat à l’issue d’une audience que le président de la chambre haute du Parlement, Alexis Thambwe Mwamba, lui a accordée jeudi, au Palais du peuple. « Le Sénat est une institution importante de la République et je dois collaborer avec elle en ma qualité du ministre des Affaires étrangères », a-t-elle dit, soulignant que le président Alexis Thambwe a été longtemps aux Affaires étrangères et qu’elle a besoin d’entendre de sa bouche comment il a vécu son temps audit ministère. Le président du Sénat, rappelle-t-on, a dirigé le ministère des Affaires étrangères de 2008 en 2012 sous le gouvernement Muzito lors du remaniement ministériel du 27 octobre 2008. Sous sa gestion, plusieurs réalisations ont été enregistrées.
Du côté personnel de l’administration, Il avait œuvré pour le renforcement des capacités des agents affectés aux Affaires étrangères aprèsle recrutement complaisant du personnel exacerbé par le manque de formation permanente ainsi que des erreurs stratégiques ou de gestion des questions diplomatiques qui ternissait l’image de la diplomatie congolaise. Il avait à cet effet, diligenté un contrôle des titres scolaires et académiques des agents. Il avait étendu la formation des agents dans divers pays (Japon, Inde, Brésil, Egypte, Iran, France,…). Il était parvenu à inscrire l’académie diplomatique au budget annexe du gouvernement à la suite de la fin de financement de cette académie par les Sud-africains. L’académie avait ouvert ses portes aux fonctionnaires d’autres institutions publiques. S’agissant des missions diplomatiques et coopération bilatérale, Alexis Thambwe Mwamba avait procédé à l’ouverture de trois nouveaux postes diplomatiques : Ankara en Turquie, la Havane au Cuba et Juba au Soudan du sud.
Des fonds nécessaires avaient été débloqués pour l’achat d’une nouvelle chancellerie à Berlin et la réhabilitation de plusieurs chancelleries dont celle de Washington. Le gouvernement tchadien avait consenti à dédommager la RDC pour son bâtiment qu’il occupait. Plusieurs ambassades avaient été dotées de véhicules officiels neufs. Il avait liquidé les arriérés de salaire des diplomates en poste. Sous son mandat, la RDC était parvenue à payer ses arriérés au sein de différentes organisations, entre autres, l’Union africaine (UA), la Communauté économique des Etats de l’Afrique centrale (CEEAC), la communauté de développement d’Afrique australe (SADC), et la Francophonie).
Rédaction