Après la récente déclaration du week-end dernier du chairman du Parti politique « Ensemble pour la République » Monsieur Moïse KATUMBI, les différents salons politiques de la république ne cessent de monter au créneau pour faire entendre leurs réflexions à la question.
Nous avons approché maître Leader KINGONZI, Président national du mouvement politique MILELO YA MBOKA pour recueillir ses avis et considérations par-rapport à cette question relative à la candidature présidentielle de Monsieur Moïse KATUMBI pour les élections de 2023, qu’il considère autoproclamée. Celui-ci nous fait observé les éléments suivants :
1. Les dispositions constitutionnelles de l’article 72 lèvent comme option que ne peut être candidat à l’élection du président de la république, seule la personne remplissant les conditions ci-après : Posséder la nationalité congolaise d’origine ; avoir l’âge de 30 ans au-moins au moment du dépôt de candidature ; jouir de la plénitude de ses droits civils et politiques ; ne pas se retrouver dans un des cas d’exclusion prévus par la loi électorale.
Il s’explique en disant qu’il est qu’à même étonnant à la lumière du jour que le leader du Parti politique : Ensemble pour la république, soit détenteur de plus d’un passeport, titre de voyage qui permet d’identifier à l’échelle internationale tout citoyen du monde qui se veut faire des mouvements d’un point géographique différent à un autre.
Il relève aussi que d’après certaines indiscrétions, et qu’il est un secret de polichinelle que ce-dernier voyagerait tantôt avec un passeport Italien, Zambien, Congolais ou autres.
2. Il cite en outre, l’article 10 de la même constitution du 18 février 2006 tel que modifiée à ces jours, loi fondamentale de la République Démocratique du Congo pose pour principe que la nationalité congolaise est une et exclusive, car elle ne peut être au même instant mélangée ou associée avec une autre nationalité, car elle peut l’être acquisitive individuellement ou soit d’origine, comme reprises dans l’article 72 de la constitution, énumérant les préalables avant d’être non seulement Président de la république, mais avant tout candidat à ces fonctions.
Or, est congolais d’origine selon les mêmes prescrits constitutionnels, toute personne qui appartient aux groupes ethniques dont les personnes ainsi que le territoire existaient déjà au moment de l’accession de la RDC à la souveraineté nationale et internationale, cad dès l’indépendance.
3. Maître Leader KINGONZI JOACHIEM, Président de Milelo Ya Mboka est allé jusqu’au bout du doigt pour faire révéler au peuple congolais constituait de 90 % des populations de la RDC que cette exclusivité au seuls nationaux d’origine s’étend également aux fonctions des Présidents des deux chambres du parlement congolais.
C’est comme-ça que dit-il : que les dispositions obligatoires de l’article 111 de la constitution de la République Démocratique du Congo exigent que les présidents des deux chambres du parlement doivent être des congolais d’origine.
Cela étant, lorsqu’il failles faire une analyse combinatoire des dispositions des articles 10, 72, 111, avec celles relatives à la loi spéciale sur la nationalité, il ferait l’ombre d’aucun doute que Monsieur Moïse KATUMBI n’est pas éligible à la présidentielle, car ne remplissant nullement les conditions légales exigées.
De l’autre côté d’analyse, maître Leader KINGONZI JOACHIEM, Président national du mouvement politique MILELO YA MBOKA s’interroge sur l’avenir des congolais MILELO YA MBOKA membre de l’Ensemble pour la République, au regard de l’absence de considération dont ils vivent actuellement, en ce que leurs ambitions et leurs voix sont écrasées, par les élites héritières de cette structure conduite par Monsieur Moïse Katumbi, dont lui-même est issu de la dynastie de M’zee Laurent Désiré Kabila et celle de Joseph Kabila Kabange, tout comme demeurant dans celle de Félix Tshisekedi Tshilombo.
Persistant et dit ceci : sous d’autres cieux, le candidat présidentiel fait l’objet d’unanimité, de consensus, ou par votes des primaires, et investit par le congrès ou autres organes appropriés de la structure politique, mais voir l’auto-proclamation de Moïse KATUMBI sans consultations préalables de tous les organes et membres de son Parti politique, rime à un coups fatal donné contre l’esprit de l’élan démocratique que la RDC a souscrit tant dans la constitution et ses lois internes, mais également une grave violation des instruments juridiques internationaux en matière de démocratie.
MILELO YA MBOKA se pose la question de savoir pourquoi entant qu’ allié du pouvoir en place, au lendemain électoral vouloir éviter d’endosser ou partager les responsabilités du bilan de leur gestion à défendre devant le peuple, et tenter de s’y soustraire, alors ce-dernier est suffisamment bien représenté au sein du pouvoir exécutif et autres de la république ?Et pourquoi ne pas préférer vider ses démêlés judiciaires, avec l’affaire en-cours devant le Tribunal de commerce de Lubumbashi, et dans le dossier STOUPIS qui n’est jamais fini, car sous d’autres cieux les fonctions présidentielles incarne une nature sacrée qui oblige à celui qui les souhaite de jeter l’éponge, même lorsqu’on manifeste des prétentions à ce sujet, et voir même au moment d’un simple soupçon, à l’instar de DOMINIQUE STRAUSS-KAHN en France, ect .. ?
A cette allure, il pense qu’il serait difficile d’attendre des bonnes choses de toutes personnes ayant du mal à appliquer les principes démocratiques qui gouvernent les États et structures civilisées.
Le Président national du mouvement politique MILELO YA MBOKA, clôture ses mots par cette maxime souffle à respirer pour tous, en disant : « N’êtes-vous pas honteux d’être heureux tout seul ? »