Dans une société, les meilleurs d’entre les hommes devaient souvent être reconnus à leur juste titre et valeur, pour que cela serve de motivation pour les autres.Une société aura toujours des pères, des guides, des précurseurs, des timoniers, des personnes en avance sur leur temps, des savants, des éclaireurs, des surdoués, des prédestinés.
Ceux qui ont le pouvoir de décider doivent prêter attention à ces esprits qui font avancer la société, qui supportent les errements des autres pour les bonifier et en faire des atouts au bénéfice de tous.
Malheureusement, dans une société comme la nôtre avachie par le clientélisme, le népotisme, le tribalisme, le favoritisme paroissial, la dictature des partis politiques qui ont gagné les élections, la « coterie », il est souvent difficile que ces grands esprits trouvent leur place et brillent pour le bonheur de leur environnement.
Ils seront donc taxés de zélés, et souvent vus comme des incompris.
Dans leur quête de vouloir parvenir à une position sociale pour faire valoir leurs connaissances, ils seront finalement relégués aux seconds postes et contraints d’oublier leurs talents, pour faire ce à quoi ils n’étaient pas prédestinés.
On les appelle arrogants, impétueux, vaniteux, complexés, rêveurs, faux savants, et parfois « aventuriers », par ceux qui ne peuvent même pas les atteindre à la cheville, en vérité irrités par l’immense connaissance et talent de leur vis-à-vis, qu’ils n’ont pas, eux.
Les moins doués, les moyens, les parvenus et autres privilégiés de tout genre feront toujours en sorte qu’ils gardent leur position et éloignent les savants, pour que leur incompétence ne soit pas dévoilée au grand jour.
Ils useront donc de toutes les fourberies, ruses, menaces, dérobades, et même meurtres pour que ceux qui peuvent leur faire voir leurs tares ne parviennent jamais aux postes de décision ou de commandement.
Ce n’est pas pour rien que des services d’intelligence comme la CIA, le M6, le Mossad et d’autres font de la détection des surdoués au sein de la population nationale.
C’est une mission salutaire pour un pays, qui aspire à la suprématie.Malheureusement dans notre société, ce sont les médiocres qui dirigent les savants, si ce n’est que les savants se mettent au service de ces médiocres que pour du pain, pour vivre, et même survivre. Dommage.Par Me Baby KUNDU, Avocat au barreau de Kongo-Central.
La rédaction