Avec des dégâts matériels considérables et des pertes en vies humaines, les pluies de mardi 13 décembre auront réalisé, selon Moïse Moni Della, un mal bien plus que ça dans la ville province de Kinshasa, c’est celui de rendre la capitale congolaise » nue « .
Le surnommé Porte-parole du peuple estime que la gravité du drame causé à Kinshasa par ces fortes pluies, rend tout le monde coupable et si coupable au point que le congolais ne devrait pas se limiter seulement à dénoncer ou décrier ce qui se passe à l’est de la République Démocratique du Congo en ironisant un danger redoutable en face. »
Devant une telle hécatombe qui nécessite qu’on creuse plusieurs tombes, s’exclame-t-il, on ne doit pas seulement dénoncer les bombes qui tombent à l’Est du pays.
Nous sommes tous responsables et coupables à des degrés divers.
Les responsables provinciales, municipales et même ruraux doivent être mis aux bancs des accusés mais nous sommes aussi complices d’une gestion dangereuse, calamiteuse, que nous observons et tolérons par notre passivité et lâcheté », poétise monsieur Moni Della, qui reconnaît tout de même et pour peut-être chaque congolais, la délicatesse des répercussions d’une telle attitude devant le tribunal de l’histoire. »
Le juge du tribunal de l’histoire dont le jugement est sans appel et sans recours, sans corruption, risque de nous infliger une lourde peine pour non assistance à peuple en danger « , poursuit-il.
Les Congolais auraient sûrement banalisé tout, y compris des pertes en vies humaines, pourtant évitables.Les faits sont en toute inadéquation, voués à merci d’une négligence avérée, tant pour les autorités que pour leurs subordonnés.
Au milieu des multiples et éternelles défaillances Congolaises, poussant souvent Kinshasa à trouver des excuses et rejeter toujours la faute sur les autres, le président du CONADE se demande ce suit : » Les occidentaux et les voisins qui pillent certes nos richesses, nous empêchent-ils de curer nos caniveaux et rivières ? Ce sont eux qui nous poussent à construire n’importe où, sans normes urbanistiques » ?Et d’ajouter « Cette situation répugnante et reccurente que nous déplorons n’est pas une fatalité. Il y a moyen, si pas de prévenir, mais de contenir la situation. Plus de 140 personnes mortes suite à une pluie, c’est trop ».
Rappelons que les pluies diluviennes qui se sont abattues sur Kinshasa au petit matin de mardi 13 décembre, à endeuillé la ville-province de Kinshasa avec une centaine des morts et des dizaines d’autres personnes portées disparues et à coupé en deux la route nationale numéro un, ralentissant ainsi le trafic entre la capitale du pays et la province du Kongo-central, chose porte encore une entorse aux conditions sociales et économiques de la population Kinoise. »
La RDC étant l’un des pays les plus riches en ressources, Kinshasa sa capitale, devrait en principe refléter l’image une image positive.
Malheureusement, nous sommes face à un miroir aux alouettes », conclu Moïse Moni Della.
Par la Rédaction