La Communauté de développement de l’Afrique australe (SADC) a accepté de Porter la question sécuritaire dans l’Est de la RDC au sein de l’organisation des nations unies « afin de rechercher des solutions permettant de soutenir les efforts entrepris pour améliorer la situation sécuritaire ».
Le Président du Comité ministériel de l’Organe de la SADC, avec le concours de la Troïka de l’Organe et des pays contributeurs de troupes à la Brigade d’intervention de la Force (FIB) de la MONUSCO ont été chargés mercredi de mener cette mission auprès de António Guterres.
L’organisation sous régionale est très concernée par cette question étant donné que l’Afrique du Sud, la Tanzanie et le Malawi nourrissent en troupes la brigade d’intervention de la Monusco. Félix Tshisekedi a d’ailleurs adressé ses remerciements appuyés à ces trois pays « dont les vaillants soldats partagent leur sort avec les nôtres au prix du sacrifice suprême pour que la paix revienne dans la partie Est de notre pays ».
Kinshasa, qui considère le M23, soutenu par le Rwanda, comme groupe terroriste tentera également d’inscrire cette question comme l’une des priorités du Centre régional de lutte contre le terrorisme de la SADC (SADC-RCTC) qui vient d’être créé. Basé en République-Unie de Tanzanie (RUT), cette institution est chargée de coordonner les activités de lutte contre le terrorisme dans la Région.
Au cours du 42 ème sommet de la SADC qui se tient à Kinshasa, le Président congolais a qualifié l’agression Rwandaise sur la RDC de lâche et barbare, une façon d’interpeller les autres Chefs d’Etat de la communauté sous régionale et de les appeler à l’unisson.
Tshokuta ben André