Une manifestation a été organisée ce mardi 09 août par le Mouvement le Congo debout (MLCD), pour exiger le départ de la Monusco du territoire congolais.
Plusieurs personnes ont répondu présent à l’appel lancé par ce mouvement dont l’initiateur est Jules Banza Mulonga. Le point de départ a été la gare centrale, dans la commune de la Gombe.
Après une courte interaction avec la police, les manifestants ont réussi à atteindre le siège de la MONUSCO. Un mémo a été lu par le coordonnateur national adjoint du MLCD, Jérémie Banza Mulonga, qui l’a ensuite déposé au lieu indiqué.
« C’est avec un débordement de la vase du sang dans nos cœurs suite au massacre des millions de nos compatriotes congolais dans le Nord-Est de notre pays, ceci n’est plus à tolérer. L’assistance inefficace de la MONUSCO en RDC s’est soldée par un échec total. Pour qu’un militaire de la MONUSCO ouvre le feu sur la population congolaise, c’est qu’il a reçu un ordre de sa hiérarchie (…) Nous exigeons à la Monusco de quitter le sol congolais sans délai, par défaut, à la fin de ce mois d’août, pour obtenir la résiliation de contrat de la MONUSCO avec la République démocratique du Congo », a déclaré Jérémie Banza Mulonga lors de la lecture du mémorandum.
Signalons, par ailleurs, que juste après le dépôt de leur document, les manifestants sont arrivés devant l’ambassade des États-Unis située à quelques mètres du bâtiment de la mission onusienne. Des chants hostiles ont été entonné contre le pays de l’oncle Sam qualifié de « complice avec le Rwanda qui soutient les rebelles opérant à l’Est de la RDC ».
On note également la présence, lors de cette marche, de quelques activistes dont Bruno Mimbenga, Josué Lumumba et Lopinga Océan qui, eux aussi, étaient accompagnés de membres de leurs mouvements.
Pour rappel, le gouvernement congolais a expulsé, la semaine dernière, le porte-parole de la MONUSCO, une décision qui intervient quelques jours après les manifestations ant mission onusienne à Goma et Butembo. Ces manifestations avaient entraîné des morts du côté des civils, de la police et des casques bleus.
Tshokuta ben André