Le magazine Jeune Afrique a eu accès exclusivement au détail des charges retenues contre l’ancien conseiller principal du Président Félix Tshisekedi en matière de sécuritaire, François Beya.
De façon surprise, ce sont des insultes qui pèsent sur François Beya, lesquelles insultes ont été lancées à l’encontre de Félix Tshisekedi, lors d’une conversation téléphonique avec un certain Léon Kagundia.
« Bourrique, le joufflu, il aime seulement manger la farine de manioc (Zoba Zoba, matama, alingi Kaka fufu) », avait écrit François Beya lors de cette conversation sur le réseau social WhatsApp, selon Jeune afrique.
Toujours selon le magazine français, François Beya aurait aussi dissimulé l’existence d’un réseau d’infiltration dans le Katanga de Bakata Katanga, et caché au Président certains messages de son secrétaire particulier Guy Vanda qui aurait assimilé le pouvoir à un « régime de prévenus ».
François Beya aurait également gardé des contacts avec l’entourage controversé de l’ancien Chef de l’Etat, Joseph Kabila. Il se serait rendu à Harare en 2022 pour rencontrer l’ancien patron de l’agence des renseignements, John Numbi.
Avec toutes ces révélations de nos confrères de la France , l’ex conseiller du Président Félix se trouve entre le marteau et l’enclume avec moins de chance de gagner le procès.
Par ailleurs, la prochaine audience de Beya « Monsieur sécurité » de Félix Tshisekedi devra s’ouvrir ce vendredi 3 juin à 9h à la prison Centrale de Makala, où siègera exceptionnellement la Haute Cour militaire. Sur le banc des accusés figureront également plusieurs des anciens collaborateurs de François Beya, dont le colonel David Cikapa, son directeur de protocole ; Guy Vanda, son secrétaire particulier ; mais aussi le brigadier Tonton Twadi Sekele, le commissaire supérieur principal Lily Tambwe Mauwa et le lieutenant-colonel Pierre Kalenga Kalenga.
Tshokuta ben André