Dans une correspondance, adressée lundi 23 mai, à son homologue de la chambre haute, le président de la chambre basse du parlement, Christophe Mboso a déploré le comportement non républicain affiché par Modeste Bahati pour la désignation du juge constitutionnel.
« J’ai l’honneur d’accuser réception de votre correspondance n° 280/CAB/PDT/SENAT/MBL/RMB/ebb/2022 du 20 mai 2022, déposée à mon cabinet le 21 mai 2022, dont l’objet repris en concerné et vous en remercie. Y faisant suite, je tiens de prime a bord à attirer votre attention sur le fait que la résolution que vous me transmettez a été prise en violation flagrante non seulement des dispositions de l’article 158, alinéa 1er de la Constitution de la République, mais aussi et surtout de l’article 42 du règlement intérieur du congrès, seule instance parlementaire appelée à trancher sur cette question ».
Pour Christophe Mboso, c’est dans cette optique, a la suite de l’instruction du chef de l’État, parvenue aux deux chambres le 13 mai, les deux bureaux se sont réunis, le 19 mai et convenus de commun en accord de la tenue du congrès en date du 23 mai.
« Cependant, force est de constater que vous retenez par devers vous la décision ainsi que le communiqué conjoint tous les relatifs à la convocation de ce congrès, sans aucune explication compréhensible, ni une quelconque raison convaincante, écrit par ailleurs Christophe Mboso ».
Ce dernier exprime sa désapprobation vis-à-vis de ce genre de pratiques non républicaines qui ne permettent nullement étroite collaboration inter-institutionnelle entre les deux chambres et ne reflètent guère la sincérité de nos rapports. Aussi demande-t-il à son homologue, dans l’intérêt supérieur de la nation, de favoriser la tenue du congrès afin qu’il puisse se prononcer sur le dossier sous examen.
M. Loriex