Dans une communication faite ce vendredi 13 mai, la Coordination territoriale de la société civile, forces vives de Masisi s’insurge contre la recrudescence de cas de Kidnappings et braquages qui semblent prendre une vitesse de croisière dans plusieurs villages de ce territoire, en province du Nord-Kivu.
Cette structure se dit indignée de la montée vertigineuse de ces actes dans cette partie de la province, plus principalement sur l’axe Goma-Sake-Kitshanga-Mweso, dont les derniers cas en date, ceux de deux membres du staff de l’ONG RESCUE kidnappés, le mercredi 11 mai dernier et un blessé par balle à Luhonga (environ 6km de la cité de SAKE sur l’axe KITSHANGA) en pleine journée.
Dans ce communiqué, cette plateforme des forces vives se dit très préoccupée par cette situation qui semble prendre peu à peu un caractère de la traite des personnes à travers la demande de rançon, alors que cela constitue un crime grave, étant donné que la personne humaine ne peut faire l’objet d’échange.
En imaginant l’ampleur et le danger qui cible d’une part les organisations humanitaires à la rescousse des populations victimes des affres de l’insécurité persistante et d’autre part certains leaders (socio-économiques) au sein des communautés locales, la coordination territoriale de la société civile exige à l’État congolais ce qui suit :
- Relever sans délai toutes les troupes du régiment service FARDC déployées dans la région de Sake, qui ont déjà fait plus de 10 ans dans cette zone sans résultats palpables ;
- Faire une étude des stratégies spécifiques, contre le kidnapping au sein de tous les services de sécurité et de défense ;
- Sanctionner sévèrement tous les auteurs de kidnapping pour décourager ce système criminel ;
- La véritable prise en charge des rendus cantonnés à Mubambiro qui mènent une vie de misère, dans le cas contraire, délocaliser ce centre de cantonnement vers d’autres provinces.
Pour clôturer, cette structure de Masisi demande à la population d’être vigilant et en dénonçant tout cas suspect auprès des services de sécurité et ce, à temps réel pour prévenir tout cas éventuel, mais aussi de s’investir dans la sensibilisation communautaire contre cette
cruauté.
Rédaction