Chaque 3 mai, le monde célèbre la journée dédiée à la liberté de la presse. A l’occasion de la célébration de cette journée, l’organisation non gouvernementale, journaliste en danger (JED), à travers un communiqué appelle à la mise en application des résolutions des états généraux.
D’après JED, après trois mois de la tenue des états généraux de la presse, la mise en place du comité de suivi chapeauté par le ministre de la Communication est la seule résolution effective jusqu’ici, au moment où, selon l’ONG, des journalistes de la RDC particulièrement ceux de l’Est du pays, subissent des pressions, censures, menaces et arrestations arbitraires.
« Dans les provinces de l’Est de la RDC en proie à la violence des groupes terroristes, au moins 3 journalistes ont été tués au cours de l’année 2021, et un journaliste porté disparu depuis décembre 2020, après avoir été enlevé par des miliciens », lit-on dans ce document.
L’ONG signale aussi l’arrestation des 6 journalistes qui sont gardés à la prison de Mbandaka et à Bumba, ainsi que la fermeture des médias à Mbuji-Mayi et à Mbandaka. Ces actes et tant d’autres sont un « symbole de l’impunité des crimes commis contre les journalistes ».
Parmi les recommandations, l’organisation de défense des droits de journalistes recommande au gouvernement d’œuvrer en faveur de la liberté de la presse en décrétant, sans délai, un moratoire sur les arrestations et emprisonnement des journalistes tel que décidé par les états généraux de la presse et d’accélérer la mise en place d’un mécanisme national de sécurité et de protection des journalistes et de lutte contre l’impunité des violences faites aux professionnels des médias.
La Rédaction