C’est par une interview exclusive de France 24 et de Radio France International (RFI) accordée au président Paul Kagame que les résultats du rapport mapping proclamé par le prix Nobel de paix, le Dr. Dénis Mukwege portant sur les faits des crimes à l’Est de la region congolaise ont été nié en toute évidence qui selon lui, les responsables de ces crimes odieux devraient faire face à la justice.
Le rapport mapping est un rapport sur lesquelles sont portées les responsabilités du Rwanda par rapport aux crimes commis à l’Est de la RDC.
Pour le président Paul Kagame, le rapport mapping est controversé également il est contesté par plusieurs pays voisins aussi par les congolais eux même ; et il souligne ceci : « Qu’il n’y a jamais eu crime dans la région congolaise, absolument pas, que ça soit par les personnes évoqués soit les pays cites ; et que, le Docteur Mukwege serait devenu un outil, qui grâce à un prix Nobel lui est décerné, il dit ce qu’il lui est dicté ». Ces propos tenu par le président Rwandais, Paul Kagame qui ont été jugés d’un pure mensonge, de plusieurs congolais s’avère encore aujourd’hui être une fois de plus contredit par les action sur terrains, qui sont des preuves palpables sur la manigance du Rwanda sur le sol congolais ; car à l’Est de la RDC, la situation qui n’est donc ni d’aujourd’hui ni hier également demeure toujours très mauvaise à cause des massacre, des crimes et des incursion commandite par le Rwanda en collaboration avec certains groupes armées aussi des miliciens qui ont pour siège cette partie de la ville.
Cela fait plus d’une décennie que, la RDC, dans sa partie Est de la région du pays, qu’il y a assiégement de plusieurs groupes armes en termes de miliciens et rebelles. Cette situation se présente de la manière d’une guerre de conflits opposant les forces des armées congolaises a d’autres groupes armées, qui tirent leurs forces et soutien auprès des pays voisins (limitrophes).
Historiquement parlant, ce conflit a commencé lors d’un Congré National pour la Défense du Peuple (CNDP) de Laurent Nkunda qui, plus tard avec ses forces, déclare les hostilités à l’armée de la RDC. Ces derniers ont occupés la ville de Bukavu où ils se sont rendu coupables de divers crimes de guerre. Apres plusieurs négociations avec l’organisation des Nations Unis, les forces de Laurent Nkunda quittent Bukavu et se replient dans les forêts de Masisi.
Plus tard ces forces se divisent, dont une partie se dirige vers le Rwanda sur ordre de Jules Mutebesi et plus de 150.000 Rwandophones, y compris Laurent Nkunda, fuit le Sud-Kivu pour le Nord-Kivu. En Septembre 2007, les hommes de Nkunda vident une dizaine d’écoles secondaires et quatre autres écoles primaires, où ils enrôlent de force, des enfants-soldats. Et les filles furent emmenés comme esclaves sexuelles, des milliers de civiles quittent leurs maisons pour rejoindre les camps de réfugiés.
Le 23 mars 2009, le CNDP signe un traité de paix avec le gouvernement dans lequel il accepte de devenir un parti politique en échange de la libération de ses prisonniers et d’une meilleure prise en compte de la communauté des Tutsis congolais, notamment en donnant trois ministères au CNDP à la suite de l’élection présidentielle du Congo-Kinshasa de 2011.
L’accord n’ayant pas été respecté selon le CNDP, il se crée un mouvement appelé « le M23 » qui s’arme et prend en juillet 2012 le contrôle de deux villes, Bunagana et Rutshuru. En dépit de la neutralisation du M23 et du CNDP par les forces congolaises, la région demeure loin d’être pacifiée et constitue une véritable zone de non-droit, puisque des affrontements violents surviennent régulièrement entre l’armée régulière et des groupes rebelles, et des massacres continuent d’y être perpétrés par des milices armées en 2016 et en 2017. Les civils constituent les principales victimes des combats incessants, notamment les femmes et les enfants régulièrement victimes de viols et d’abus sexuels, des atrocités rendues possibles par l’impuissance, l’indifférence des forces congolaises et des soldats de la MONUSCO.
Pour preuve, dans la nuit du 27 au 28 mars 2022 le M23 qui est un mouvement rebelle nourrit par le Rwanda a attaqué vers 3 heures du matin les villes de Bunagana, Runyony et celle de Chanzu, toutes dans le territoire Rutsuru, comme l’affirme le porte-parole du gouvernement provinciale, le Général Sylvain Ekenge dans un communiqué officiel fait le Lundi 28 mars 2022.
Communiqué officiel FARDC : « Les forces armée de la RDC portent à la connaissance de l’opinion tant nationalle qu’internationalle que, dans la nuit du 27 au 28 mars que le M23 soutenu par les forces des défenses du Rwanda a ramenés des incursions et a attaqué les positions de Chanzu et Runyony dans le territoire de Rutsuru. Au cours de ces attaques, lors du combat dans le territoire de Rurtsuru, les forces armées de la RDC ont mis la main sur deux militaires Rwandais qui ont été capturés. Il s’agit de l’adjudant ABIARIMANA Jean Pierre avec son matricule APD27779 et du soldat du rang WAGENESA Muyindi John alias Wage, tous, sont du 65ème bataillon de la 402eme brigade d’infanterie des forces des défenses du Rwanda . Ces des sources crédibles, précisent les noms de leurs unités et identités de leur commandant de bataillon et de brigade, commandes respectivement par le lieutenant-colonel Rurindo Joseph et le général Kumbito Eugene ; ils sont tous basés a Jarama au camp militaire Kibungu dans le Rwanda. A cet effet, dit le porte-parole du gouvernement provinciale, la RDC se demande sur le sens de la mutualisation des efforts en vue des opérations conjointes avec un partenaire qui ne respecte ni ses engagements vis-à-vis de la RDC, encore moins sa propre parole donnée a l’occasion des différentes échanges entre leaders a tous les niveaux ».
Nous rappelons que, pour cet incident pour lequel, le M23 trouve soutien auprès du Rwanda interviennent 6 jours après la rencontre en apartheid entre le président de la RDC Félix Antoine TSHISEKEDI et celui du Rwanda Monsieur KAGAME Paul, pour des questions des échanges bilatéraux entre 2 pays voisins et cela, à l’occasion des assises à Aqaba en Jordanie.
Natacha BOYATA