La capitale de la République Démocratique du Congo a perdu toute sa beauté du vieux temps, (les années 70), elle résiste énormément aux multiples défis dont les plus décriés sont: les défis sécuritaire, les défis urbanistiques, les défis des transports et voies de communication, les défis socio-économique, les défis comportementaux…
Pour cette critique, nous restons focus sur le défi urbanistique, c’est dès là, la source de toute les inondations, les constructions anarchiques, les bidons villes, les violations des zones protégées.
L’inefficacité de ce secteur, démontre combien les habitants de Kinshasa payent le prix, il suffit qu’une pluie s’abatte sur la capitale pour découvrir l’autre face de la ville-province, le calvaire est visible, et même la Commune de la Gombe n’est pas épargné, nous faisons allusion à cette municipalité car elle est mieux urbanisée, elle a été créée par les belges durant l’époque coloniale, elle était soigneusement conçue pour résister aux inondations, aux écoulements de terre, un réseau de captage et d’évacuation d’eau de pluie, ce sont là les quelques avantages de la commune. La commune est actuellement victime de l’exode rural, le surpeuplement avec une densité qui de passe le 500% de la capacité initiale d’accueil de la commune. Conséquence, les inondations sur le très célèbre boulevard du 30 juin, sur l’axe Batetela jusqu’au rond-point Mandela, l’avenue de la justice, Lukusa, des ambassadeurs, de la science, des huileries, poids lourds, Roi Baudoin, elles connaissent les inondations.
La rivière de la Gombe sort régulièrement de son lit pendant et après de forte pluie faisant pour premières victimes la population riveraine.
Si l’une des communes urbanisées est dans cette état, que dire de la commune de Makala, Ngaba, Ngiri-Ngiri, Kasa-Vubu, Lingwala, Bandalungwa, Kimbaseke, Limete, Matete, ici dans certains quartiers les habitants détestent farouchement la pluie, car ils vivent l’enfer lorsqu’il pleut, à Limete, Yolo, Mombele, pour ne citer que ceux-ci, le beau temps qui vient après la pluie ce n’est qu’un slogan, rien de bénédiction, c’est les pleurs par fois et le danger et très présent.
L’État qui devrait réguler sérieusement ce secteur est quasiment démissionnaire, affaibli par les actes de corruption occasionnant l’octroi et la vente des terrains protégés, voir même la vente d’une portion d’avenue, l’autorisation de construire sur les conducteurs des eaux de pluie.
La Livraison des permis de construire
Les constructions anarchiques pullulent dans toute les communes de la ville de Kinshasa, l’on se pose toujours les questions sur la légalité de ces dangers à ciel ouvert. Le Ministre de l’urbanisme et habitat, lui à qui la loi du pays lègue tout pouvoir en vue garantir les intérêts du pays dans ce secteur, il est essoufflé, s’il n’est pas, dans ce cas, l’État congolais est complice, car comment comprendre le ministère puisse autoriser la construction sur les caniveaux mettant ainsi en danger ses propres citoyens ? Les médias relayent les dénominations de la population victime des décisions injustes qui autorisent la construction des domiciles sur les concessions de domaine militaire, les terrains de football et loisirs pour jeunes, les constructions sur les voies de chemin de fer et sur les avenues, voir même sur le fleuve Congo, les terrains marécageux et non habitables. La fragilité de l’autorité de l’Etat passe en premier lieu pour responsable. Les permis de construire est démystifié, ne porte qui peut s’en procurer et ne porte comment voir même n’importe où, il vous suffit une bonne dose de relation, une bonne négociation et un peu de moyens. Les cas constructions anarchiques cesseront, si l’impunité quitte sérieusement ce secteur. L’expertise est aussi sollicitée dans ce genre de cas.
Les cas des constructions observées sous les installations électriques, le réseau de transport de l’électricité à haute tension, selon les normes, cette zone doit être libre donc pas de construction dans le périmètre de 25 mètres de largeur sous les câbles hautes tensions, la réalité sur terrain est contraire, à Limete, Ngaliema, Masina, Kimbaseke, Bandalungwa, Selembao, Mont-Ngafula, les toits sont sous les câbles haute tension, qui a livrer le permis de conduire ?
C’est le même réseau qui a donné malheureusement la mort à nos compatriotes le 2 février à Matadi-Kibala, causant 25 morts.
Les Avenues de Kinshasa se transforment en rivières lorsqu’il pleut
Les images sont à trouver sur les différents écrans, sur internet et autres canaux. Les collecteurs d’eaux, caniveaux, les rivières, tous débordent lors qu’il y a de forte pluie, même le véhicule 4×4 sont coincé par le courant d’eaux, certain emprunte les pirogues, au péril de leur vie.
Après la pluie c’est la catastrophe pour Kinshasa
Deward MUAMBA