Questionnaire pour le docteur Noel TSHIANI, initiateur de la loi sur la congolité.
Cette analyse est une conclusion des faits de société autour de la question brulante basée sur la loi de la congolité proposée par le docteur TSHIANI Noel comme une raison à résoudre certains problèmes de la République Democrtique du Congo.
Premiere enoncé
- Conformément à la loi fondamentale du 19 Mai 1960, relative aux structures du Congo qui au début des années 1959 à la suite des troubles graves mettant en cause le régime colonial, une résolution fut prendre : celle du principe de l’indépendance qui donne aux congolais de Léopoldville la liberté de prendre leur destin en charge et de rédiger eux même leurs propre constitution.
- A cet effet, une préoccupation se ressent dans chacun de nous quiest une question dont tout congolais se pose, celle de savoir : depuis le 30 Juin 1960 qui est la date de notre indépendance,
- Est-ce que, l’ensemble du territoire congolais commémore-t-il cette date avec paix, bonheur ainsi quiétude ?
Pourtant durant ces nombre d’années de l’indépendance, le Congo connait à sa tête des dirigeants, des autorités ainsi des garants qui sont congolais des par leurs sangs. Malgré cela, tant des choses : des demandes, des soucis et des défis au fil de ces soixante et une années de l’indépendance. Du coup, l’on cherche à savoir la cause réelle de cette impertinence. - Sachant que la République Démocratique du Congo est le miroir de l’Afrique en ce qu’elle est géopolitiquement au cœur du continent et que sa politique est constituée d’un peuple qui a connu le brassage autour des neufs pays limitrophes d’où l’exigence de n’avoir qu’un congolais à la tête des certaines fonctions du pays est impératif ;
Mais pour cela, il y a également une loi fondamentale rédigée dans quelques articles qui règlent chacune la question de la nationalite. Et l’on se demande : est-il important qu’aujourd’hui, qu’il y aient des mesures qui mettent à l’abri nos territoires au point de vouloir initier une loi protectrice qui ne donne pas accès à certains de nos compatriotes qui ne sont pas congolais à cent pourcent de par leurs nationalité ?
Deuxième ennoncé
Proposition de loi modifiant et complétant la loi numéro 04/024 du 12 Novembre 2004 relative à la nationalité congolaise par Monsieur TSHIANI qui renferme en elle deux raisons valables celles de :
- Rajouter dans la loi existante déjà sur la question de la nationalité une règle, celle de la non annulation de son appartenance à une patrie d’où un individu a vu jour parce que celui ou celle qui est né congolais est supposé vivre congolais doit mourir congolais et doit être enterré congolais
- Verrouiller certaines fonctions régaliennes de la république démocratique du Congo à toute personne qui n’est pas congolais de père et de mère de par le sang.
Questionnaires
- Que devrait-on retenir du mot congolité, de la manière d’une définition simple ?
- Soixante et une années de l’accession de la république démocratique du Congo, pensez-vous que la question sur la non congolité est-elle le vrai problème qui bloque l’avancement ainsi le développement du pays ?
Sous question : Que vient-elle résoudre réellement, cette loi par rapport aux problèmes, aux défis et aux réalités congolaises ? - Selon la première raison fondée de cette proposition qui est celle de rajouter dans la loi existante déjà sur la question de la nationalité une règle, de la non annulation de son appartenance à une patrie d’où un individu a vu jour parce que celui ou celle qui est né congolais est supposé vivre congolais, doit mourir congolais et doit être enterré congolais, ne pensez-vous pas que cet argument qui soutient la proposition doit être notre préoccupation de tous les jours ? C’est-à dire : à la place de vouloir écarter les congolais seulement d’un seul parent à ne pas exercer dans des fonctions régaliennes pourquoi ne pas coincer tous congolais même ceux des pères et des mères à être loyales et fidèles dans leurs positions et responsabilités ?
- Nous avons une constitution dans ce pays qui règle la question de la nationalité en disant, qu’un compatriote peut avoir sa nationalité par appartenance par filiation aussi par présomption, alors la préoccupation de la population est celle de savoir : quand on acquiert une autre nationale peut importe la manière, il y a-t-il pas possibilité de jouir de tous le bienfondés de cette décision ? Puisque obtenir la nationalité d’un tel pays explique le faits d’accepter de devenir citoyen de cette nation tant pour ses règlements ainsi que pour ses avantages.
- Alors comment comprendre que, malgré qu’il y a eu une ordonnance signée par le président de la république de l’époque en date du 12.Novembre.2004 après conseils des ministres et avis de deux chambres du parlement attestant sur la naturalisation d’un citoyen sous prétexte que ce dernier doit jouir de sa nouvelle appartenance dans un territoire, mais qu’un congolais à cinquante pourcent malgré né sous le sol congolais éduqué selon les normes et principes du Congo et qui a vécu les réalités du Congo comme tout autre ne peut jouir de son statut ?
- A vous entendre parler, docteur TSHIANI, la loi a pour but principal, protéger les patrimoines congolais aussi nos frontières face à nos détracteurs qui s’infiltrent à nos postes clés avec le but d’avoir plus d’accès sur nos informations privées pour s’en servir contre nous, puisque selon vous, celui qui est congolais à cinquante pourcent représente un danger de par ses sentiments départagés qui l’exposent à la déloyauté ainsi à la trahison :
- Alors, notre préoccupation est celle de savoir : en quoi est-ce que celui qui est congolais à cent pourcent est plus compatriote que celui qui l’est à cinquante pourcent ? Et sur basede quelle étude menée sur terrain ? aussi, pensez-vous que seul un congolais de père et de mère est habileté aussi qu’il est habile pour mener à bon port ses responsabilités aux fonctions régaliennes du pays ?
- Et on se dit, pourquoi aller si loin pour ceux-là au point de discriminer certains de nos frères, alors que nous pouvons opter d’autres solutions à la place ?
- Ne pensez-vous que nous pouvons opter d’autres résolutions pour proteger nos frontières qui représentent un danger permanent pour l’ensemble du pays, etant donne que les menaces d’autres pays voisins se ressent dans la vie cotidienne de nos compatriotes, surtout ceux de l’Est du pays ?
Natacha BOYATA