Cela fait déjà plus d’une semaine depuis la date annoncée par les autorités congolaises pour la fin de tout prélèvement des crédits dans le cadre du registre des appareils mobiles (RAM)
Les plaintes demeurent encore du côté de consommateurs. Si pour les uns les sociétés de télécommunications ont arrêté avec toute ponction, les autres cependant dénonce ladite ponction jusqu’à ce jour de leurs crédits.
Nous sommes au rond-point de l’avenue des huileries où nous rencontrons Julio Ilunga un motard qui se plaint à un agent de cabine téléphonique d’avoir reçu que 25 unités pourtant il lui a remis trois Milles franc congolais équivalent de 150 unités. Après réclamation il va recevoir le msg du réseau qui lui confirme que RAM a coupé. Déçu, le motard Ilunga décide de ne plus recharger de crédit normal. La même réclamation sera faite par ‘’poro Djo’’, un conducteur de taxi qui, après avoir écouté les plaintes du motard, affirme que le Ram existe encore dans certains téléphones, d’ailleurs lui il a acheté le crédit hier pour sa femme, mais elle n’a rien vu jusqu’à recevoir le message de confirmation du paiement de la RAM. Par contre, madame Carine OLOSHA elle confirme depuis l’annonce du gouvernement le premier mars elle recharge son téléphone sans problème avec tous les réseaux qu’elle utilise.
Le RAM en RD Congo avait été présenté sous plusieurs formes aux utilisateurs des téléphones mobiles ; taxe ou rémunération et bien d’autres. Chose qu’avait fait planer tous les doutes sur la vraie nature de ce fantôme registre.
Il y a de cela plus de deux semaines que le gouvernement congolais avait décidé en conseil des ministres la suppression de l’exercice des prélèvements auprès de consommateurs, et c’est après différentes réconciliations des députés et sénateurs autour de la question.
Natacha BOYATA