Les opposants pro-Katumbi s’interrogent tous, au sujet des accusations portées contre Moïse Katumbi, sur la rareté des quelques produits alimentaires au pays.
RDC-Opinion : Deuxième partie de l’analyse de Moïse Moni Della sur les propos du Ministre congolais des Finances accusant Moïse Katumbi
Les opposants pro-Katumbi s’interrogent tous, au sujet des accusations portées contre Moïse Katumbi, sur la rareté des quelques produits alimentaires au pays.
Rappelons que, c’est suite au passage du Ministre des Finances, Nicolas Kazadi, sur les antennes de Télé 50 qu’il y a spéculation d’une informations à laquelle, Moïse Katumbi serait auteur de quelques magouilles sur le refus d’autres pays voisins à la RDC de leur fournir les maïs.
Cela laisse à croire qu’il y aurait une prétendu main noire d’un individu qui semble etre plus influent qu’un président de la République.
Moïse Moni Della, l’un des opposants congolais pro-Katumbi fait le point à ce sujet : 《Certes, je suis partisan de l’économie de type keynésiste où l’État a un rôle moteur et régulateur à jouer. Mais l’économie dominante est aujourd’hui de type libéral, où le marché s’auto-régule sur base des bénéfices. Au non de quoi dans cette logique, un Moïse Katumbi, à Lubumbashi, peut-il pousser un Sud-Africain de ne pas vendre le maïs à l’Etat congolais ? Dans la même logique, le gouvernement Zambien ou Sud Africain peuvent-ils interdire à un fermier, homme d’affaires de son pays à vendre ses farines de maïs au plus offrants ? La règle d’or dans ce milieu c’est le bénéfice, business is business. Si on dit tout et n’importe quoi sur Moïse Katumbi, ceci me pousse à dire qu’un autre Congo est possible avec cet homme à qui on donne le pouvoir d’arrêter le temps, alors que ce pouvoir est exclusivement de DIEU maître des temps et des circonstances. Pour cette raison, nous devons être avec lui ce 13 mai pour dénoncer ce qui ne va pas dans ce pays et baliser le chemin vers l’avenir : la vie chère, le périple de la balkanisation de notre pays, le processus bancal des élections…》
《Héritier authentique et politique d’Etienne Tshisekedi, d’heureuse mémoire, j’ai retenu que c’est des partisans et courtisans de Mobutu qui ont été les premiers à faire la publicité d’Étienne Tshisekedi. Au lieu de réfléchir à répondre aux vrais problèmes sociétales que posait le Sphinx de Limete, les 13 parlementaires et les pionniers de l’UDPS que nous étions, Mobutu et ses ouailles passaient tout leur temps à les diaboliser. Cet acharnement inconsidéré et exagéré contre le premier docteur en droit, traité de “ grand fou”, était devenu improductif et a, à la longue, produit l’effet contraire. Tshisekedi était devenu l’homme le plus populaire de la RDC.